À la demande du musée Picasso de Barcelone, Bernard Plossu a mis ses pas dans ceux du peintre andalou. Barcelone ; les premiers contreforts pyrénéens ; la sierra del Cadí quasi déserte et le massif de Pedraforca ; Horta de Sant Joan ; Gósol ; Cadaquès. Autant de lieux de mémoire où l’on sent la présence de Picasso, Bernard Plossu ayant souhaité restituer la vision qu’avait le peintre de son environnement. Hommage splendide et immersif, cet ouvrage est un excellent moyen de prolonger la visite.
Un carnet d'artiste dans lequel l’image n'est pas une redite visuelle du texte. Si on ne sait dire lequel du texte ou de la photo a préexisté, s’il est inutile de sonder l’image à la recherche d’une explication au texte, il est en revanche intéressant de voir ce que texte et photographie inventent ensemble. Un curieux petit objet, une entreprise poétique et plastique où le trouble vaporeux des photographies adoucit le tranchant des mots.
Penser un récit à travers l’image. Le voyage du carnet n’a pas eu lieu, du moins n’a-t-il pas eu lieu ailleurs que dans le regard que l’auteur pose sur les photos noir et blanc de trois photographes coréens, et quelques autres issues de collections privées. On voyage d'une photographie à l'autre à la rencontre d'une Corée non idéalisée, presque radicale. C’est une atmosphère, un état d’esprit, en aucun cas un reportage qui voudrait documenter le pays au mitan des années 1980. Un bel objet.
Nouvelle année et nouvel Octobre Rose avec, pour cette édition 2021, des photographes de rues qui, de par le monde, cueillent l'instant décisif cher à Henri Cartier-Bresson. Un diaporama avec une touche de rose, bien sûr.
Avec quelques amies rencontrées au fil des ans sur les réseaux sociaux, nous proposons chaque jour d'octobre une image avec une touche de rose en soutien à la lutte contre le cancer du sein. Le diaporama de cette année où j'ai choisi de mettre en avant des photographes.