Le 2e roman de Marie Mangez est inspiré de l’affaire qui secoua en 2018 Der Spiegel, journal allemand de renom, sans en être la stricte réécriture. Si certaines situations sont fort similaires, Les Vérités parallèles, entre cynisme et compassion, est le récit de l’ascension et de la chute d’un grand reporter. Et montre comment la fiction, s’approchant davantage de la réalité que l’écriture fidèle des événements, s'avère suffisamment convaincante pour berner son monde. Et nous, lecteurs ?
Même s’il a la brutalité sans fard du quotidien et d’un réel qui n’épargnent rien, Fuir l'Eden d’Olivier Dorchamps n’est pas qu’un livre sur les tourments sociaux qui prennent les gens en étau entre terreur et banalité. C’est un roman d’espoir, d’amour et de survie, porté par la voix incandescente d’Adam, jeune garçon en équilibre entre enthousiasmes et doutes, qui refuse le caractère implacable des jours. Magnifique et prenant jusque dans ses dernières pages.
Le Parfum des cendres est l’histoire d’une renaissance douloureuse à la faveur d’une rencontre, de deuils à faire, de fantôme à laisser partir, d’un passé dont l’odeur âcre a recouvert et annihilé toutes les autres, de goûts à réapprendre — celui de vivre n’étant pas le moindre.
Un premier roman intrigant, plein d'humanité sur une profession méconnue et de fraîcheur sur la mort comme vous ne l’avez jamais sentie.
Ceux que je suis, premier roman d’Olivier Dorchamps, est le récit intime et personnel d’une famille d’origine marocaine venue s’établir en région parisienne. Une famille comme tant d’autres que « les aléas du XXe siècle ont déracinée et replantée de l’autre côté de la Méditerranée. »
Quand le père décède prématurément, la famille Mansouri découvre ses dernières volontés : être enterré en terre marocaine, à Casablanca.