Le vieil incendie, quatrième roman d'Élisa Shua Dusapin, prend la forme d’un journal. Deux soeurs, Agathe et Véra, vont vider la maison familiale et passer neuf jours de novembre en Périgord, en des lieux chargés de souvenirs qui lentement remontent à la surface. Une intrigue faussement simple pour un roman à pages comptées, d’une grande délicatesse, porté par une écriture sans fioritures ni bavardage, à mille lieues de la profondeur du propos.
Les Enfants endormis est le livre de la survivance, un récit autobiographique, un devoir de mémoire né du besoin de faire parler les silences d'une famille dont l'un des siens est mort du sida, tout en rendant compte de l'état de la recherche dans les années 1980-1990. Pudique et respectueux. Un texte fort.