Il est beau le dernier roman de Sigolène Vinson, douloureusement beau. La Canine de George n’est pas qu’un récit prétendument halluciné ; je doute même qu’il le soit tout à fait. C’est surtout la mise à l’épreuve d’une quête que jalonnent des fulgurances terribles à l'heure où s'ouvre le procès de l'attentat de Charlie Hebdo.