Un été à l'Islette, deuxième roman de Géraldine Jeffroy, est d’une délicatesse infinie, une parenthèse enchantée, toute d’harmonie et de poésie. Le texte économe de mots, le rythme souple du phrasé, la beauté classique de la langue offrent un moment de lecture hors du temps : on oublie, on s’oublie, avec délice en cet été 1892 où l'on côtoie Camille Claudel, Rodin et Debussy, livrés à leur ferveur créatrice, dans le cadre bucolique des bords de l'Indre.