Le point-virgule est un mal-aimé dont notre époque organise la lente disparition de la phrase française, comme elle organise celle du passé simple du récit, conduisant à l’appauvrissement de notre expression écrite. Certains le moquent ; d'autres ne jurent que par lui. Le point-virgule : un sophistiqué incompris, mais irremplaçable.
Après que + subjonctif ?
Après que + indicatif ?
Faut-il privilégier l’élégance à l’exactitude ? N’est-il pas raisonnable d’opter pour la solution la moins contestable ?
Quel écrivain débutant n’a pas voulu écrire un premier jet qui soit un coup de maître ?
Beaucoup imaginent qu’un auteur confirmé crée le roman parfait avec une facilité déconcertante. Cette légende a la vie dure et, bien sûr, il n’en est rien.
Le premier jet n’est jamais un texte abouti.
Incipit vient du verbe latin incipere et signifie il commence. L’incipit désigne donc, en littérature et au sens strict, le début d’un texte, sa toute première phrase. On parle également de phrase-seuil ou, dans la presse, de chapeau.
Dans les faits, on a pris quelques libertés avec cette définition et, aujourd’hui, on entend par incipit les premières phrases, voire les premiers paragraphes qui ouvrent le roman et modèlent l’horizon d’attente du lecteur.
Les verbes introducteurs sont importants dans l’écriture d'un dialogue afin de donner le ton.
Dire, demander, répondre ne sont heureusement pas les seuls dont nous disposons.
Voici une liste de verbes introducteurs dont j'espère qu'elle vous sera utile pour déployer toutes les ressources possibles à l’élaboration de vos récits.
Sans vergogne, je vole le titre de ce billet à Muriel Barbery.
Parmi tous les textes sur lesquels j’ai jusqu’ici travaillé, la ponctuation est un problème récurrent.
D’expérience, la virgule est la marque de ponctuation la moins bien maîtrisée. Or les règles sont là. Ce qui ne veut pas dire que l’auteur ne puisse s’en affranchir quand sa plume l’exige.
Je vous propose donc un tour d'horizon — non exhaustif — de l'emploi de la virgule et de la place qui est la sienne dans la phrase.
Pour présenter un dialogue, il existe essentiellement deux méthodes : celle avec des guillemets et celle avec un tiret cadratin. La première tendant à perdre du terrain face à la seconde.
On croit, à tort, qu'écrire un dialogue est facile.
Or, un bon dialogue doit tout à la fois être naturel, faire avancer l’intrigue, révéler la personnalité des personnages et se situer dans un contexte précis que le lecteur peut visualiser.
Pas si simple !
Pour un auteur, décider quel sera le temps de son récit est un point épineux. Faut-il l’ancrer dans le présent ? le raconter au passé ? sont à juste titre les toutes premières questions qu’il se pose. Le choix du système verbal est souvent source d’hésitations, car le temps du récit, du texte écrit, ne correspond pas au temps de l’histoire, celui des événements racontés.
Il n’existe pas de roman sans personnages car écrire c’est faire naître des êtres de papier qui, suffisamment travaillés, feront vivre et avancer l’histoire, car la meilleure intrigue ne retiendra le lecteur que s’il peut s’intéresser aux personnages.